Coup de massue de supplémentaire : les cadres, eux, doivent profiter d'une réelle revalorisation d'1,5% de leur salaire.
Les salariés et les syndicats des dix point de vente français de la chaîne de magasins d'habillement irlandaise Primark, connue pour ses habits à bas prix, sont écœurés. A Marseille, le plus gros magasin, comme ailleurs dans l'Hexagone, ils viennent de découvrir le montant de l'augmentation annuelle que leur propose la direction : 1 centime de l'heure... brut !
"Discounteur du social". Pour les salariés de l'enseigne, le slogan est tout trouvé : Primark est le discounter du textile et du social. Pour les employés en bas de l'échelle, l'augmentation prévue s'élève à 1 centime brut de l'heure, c'est à peine mieux pour les agents de maîtrise qui plafonnent à 7 centimes bruts. Ce qui fait d'autant plus hurler les syndicats, c'est que pour les cadres, on ne parle plus de centimes mais d'une vraie revalorisation salariale : 1,5%.
"Du jamais vu". Pour Serge Nardelli de la CFDT, cette politique du deux poids, deux mesures est clairement discriminatoire pour un groupe qui a fait 300 millions de chiffre d'affaires en 2015 en France : "C'est insensé et indécent pour les salariés. Quand on dit 1 centime d'euro de l'heure, brut, en enlevant les charges sociales, vous voyez ce qui reste ! Sachant que dans cette population de salariés, 70% sont à temps partiel, je ne sais pas si on arrive à atteindre 1 euro dans le mois. C'est inconcevable et inacceptable. Je n'ai jamais vu ça...
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